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©Ashley Coombes
Royaume-Uni
Compositrice et altiste britannique née à Londres en 1956.
Élevée dans une famille musicienne, Sally Beamish étudie le piano avec sa grand-mère puis l’alto au Royal Northern College of Music de Manchester (Royaume-Uni) avec Patrick Ireland et à Detmold (Allemagne) avec Bruno Giuranna.
Elle débute une carrière d’altiste et se produit notamment avec le London Sinfonietta, les London Mozart Players ou encore le Scottish Chamber Orchestra. Elle côtoie ainsi de nombreux chefs d’orchestre à qui elle montre ses travaux de composition, et particulièrement à Olivier Knussen qui l’encourage à développer un langage individuel et expressif. En 1989, Sally Beamish voit dans le vol de son précieux alto, un Gabrielli de 1747, une occasion de changement et se consacre alors à la composition. Elle ne reprendra les concerts que vingt ans plus tard avec un instrument fabriqué par sa fille et continuera à se produire régulièrement en tant qu’altiste, pianiste et récitante.
Compositrice ayant eu pour mentor Sir Peter Maxwell Davies, Sally Beamish écrit une musique très évocatrice, souvent influencée par son amour de l’Écosse, de ses paysages et de sa culture. Ses œuvres, caractérisées par une veine tonale et lyrique, mélangent des influences éclectiques allant de la musique traditionnelle écossaise (Stone, Salt and Sky pour violon et violoncelle, 2021) au jazz (Opus California, deuxième quatuor à cordes, 1999 ; Night Songs pour alto et piano et voix parlée ad libitum, 2020), mais aussi au chant des oiseaux (The Naming of Birds pour quintette à vent, 2000 ; Bird Year pour chœur mixte, 2006). Cherchant à établir une alchimie entre le compositeur, l’interprète et l’auditeur, elle est l’auteur d’un catalogue prolifique qui recouvre tous les genres : instrument seul (Max’s Pibroch pour piccolo, 2004 ; Unquiet pour guitare, 2021), musique de chambre (Merula Perpetua pour alto et piano, 2016 ; Sonnets pour trois pianistes sur deux pianos, 2020), musique orchestrale (Under the Wing of the Rock, deuxième concerto pour saxophone, 2008 ; Distans, double concerto pour clarinette et violon, 2020), musique vocale (Buzz pour soprano et alto, 1993 ; Four Songs from Hafez pour voix aigüe et harpe, 2007), musique chorale (In the Stillness, 2007 ; Can you hear me ?, 2021), ainsi que des ballets (The Tempest, 2016 ; The Little Mermaid, 2017) et des opéras (Monster, 2002). Elle compose également pour le théâtre, le cinéma et la télévision, ainsi que des pièces pour les enfants et les amateurs.
Titulaire d’un doctorat honorifique de l’Université de Glasgow (Royaume-Uni), Sally Beamish est membre de la Royal Society of Edinburgh et reçoit en 2018, pour l’ensemble de sa carrière, le prix Inspiration aux British Composer Awards.
– Maison de la Musique Contemporaine (MMC) –
Élevée dans une famille musicienne, Sally Beamish étudie le piano avec sa grand-mère puis l’alto au Royal Northern College of Music de Manchester (Royaume-Uni) avec Patrick Ireland et à Detmold (Allemagne) avec Bruno Giuranna.
Elle débute une carrière d’altiste et se produit notamment avec le London Sinfonietta, les London Mozart Players ou encore le Scottish Chamber Orchestra. Elle côtoie ainsi de nombreux chefs d’orchestre à qui elle montre ses travaux de composition, et particulièrement à Olivier Knussen qui l’encourage à développer un langage individuel et expressif. En 1989, Sally Beamish voit dans le vol de son précieux alto, un Gabrielli de 1747, une occasion de changement et se consacre alors à la composition. Elle ne reprendra les concerts que vingt ans plus tard avec un instrument fabriqué par sa fille et continuera à se produire régulièrement en tant qu’altiste, pianiste et récitante.
Compositrice ayant eu pour mentor Sir Peter Maxwell Davies, Sally Beamish écrit une musique très évocatrice, souvent influencée par son amour de l’Écosse, de ses paysages et de sa culture. Ses œuvres, caractérisées par une veine tonale et lyrique, mélangent des influences éclectiques allant de la musique traditionnelle écossaise (Stone, Salt and Sky pour violon et violoncelle, 2021) au jazz (Opus California, deuxième quatuor à cordes, 1999 ; Night Songs pour alto et piano et voix parlée ad libitum, 2020), mais aussi au chant des oiseaux (The Naming of Birds pour quintette à vent, 2000 ; Bird Year pour chœur mixte, 2006). Cherchant à établir une alchimie entre le compositeur, l’interprète et l’auditeur, elle est l’auteur d’un catalogue prolifique qui recouvre tous les genres : instrument seul (Max’s Pibroch pour piccolo, 2004 ; Unquiet pour guitare, 2021), musique de chambre (Merula Perpetua pour alto et piano, 2016 ; Sonnets pour trois pianistes sur deux pianos, 2020), musique orchestrale (Under the Wing of the Rock, deuxième concerto pour saxophone, 2008 ; Distans, double concerto pour clarinette et violon, 2020), musique vocale (Buzz pour soprano et alto, 1993 ; Four Songs from Hafez pour voix aigüe et harpe, 2007), musique chorale (In the Stillness, 2007 ; Can you hear me ?, 2021), ainsi que des ballets (The Tempest, 2016 ; The Little Mermaid, 2017) et des opéras (Monster, 2002). Elle compose également pour le théâtre, le cinéma et la télévision, ainsi que des pièces pour les enfants et les amateurs.
Titulaire d’un doctorat honorifique de l’Université de Glasgow (Royaume-Uni), Sally Beamish est membre de la Royal Society of Edinburgh et reçoit en 2018, pour l’ensemble de sa carrière, le prix Inspiration aux British Composer Awards.
– Maison de la Musique Contemporaine (MMC) –
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Présence Compositrices - dernière mise à jour 16 décembre 2024