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©David Lees (Getty Images)
États-Unis
Julia Amanda Perry (1924-1979), née à Lexington dans le Kentucky, est une compositrice, interprète et cheffe d’orchestre américaine. Elle a, tour à tour, étudié à l’université d’Akron dans l’Ohio, au Westminster Choir College de Princeton et au Juilliard School of Music de New York. Elle partira ensuite en Europe pour compléter sa formation. auprès de Luigi Dallapiccola en Italie, puis de Nadia Boulanger en France. Elle y remportera, à cette occasion, le Grand Prix Boulanger de Fontainebleau avec sa sonate pour alto en 1952. Elle remportera aussi à deux reprises (en 1954 et 1956) la bourse de la fondation Guggenheim au regard de ses compétences jugées exceptionnelles, ce qui lui permettra de prolonger sa formation en Europe. Un peu plus tard dans sa carrière, alors qu’elle s’est réinstallée aux États-Unis, elle recevra le Prix de l’Académie américaine des arts et des lettres (1964).
Perry a écrit pour différents genres et types de formations (opéra, musique pour orchestre, piano, voix, musique de chambre, percussions, etc.). Elle a écrit notamment douze symphonies. Son approche stylistique reste très éclectique. En tant qu’afrodescendante, sa musique fut, d’abord, influencée par l’héritage des traditions musicales liées aux spirituals et au blues. Certaines de ses créations plus tardives s’inspireront également du rock’n’roll et du rhythm and blues à l’instar de A Suite Symphony (1976). D’autres de ses œuvres s’éloigneront, au contraire, de ces influences et se tourneront davantage vers une approche néoclassique notamment durant son séjour en Europe. Sa musique s’est également tournée vers des approches plus aventureuses et expérimentales, faisant un usage libre et abondant de dissonances et d’harmonies inusuelles – une écriture qu’elle décrira comme « pantonale » à propos d’une pièce comme Homunculus C.F. (1960).
En 1971, elle fut frappée par plusieurs AVC qui lui occasionneront une paralysie de la main droite pour les dernières années de sa vie. Elle surmontera cet handicap, en apprenant à écrire de la main gauche, ce qui lui permettra de continuer à composer.
– Frédérick Duhautpas –
Perry a écrit pour différents genres et types de formations (opéra, musique pour orchestre, piano, voix, musique de chambre, percussions, etc.). Elle a écrit notamment douze symphonies. Son approche stylistique reste très éclectique. En tant qu’afrodescendante, sa musique fut, d’abord, influencée par l’héritage des traditions musicales liées aux spirituals et au blues. Certaines de ses créations plus tardives s’inspireront également du rock’n’roll et du rhythm and blues à l’instar de A Suite Symphony (1976). D’autres de ses œuvres s’éloigneront, au contraire, de ces influences et se tourneront davantage vers une approche néoclassique notamment durant son séjour en Europe. Sa musique s’est également tournée vers des approches plus aventureuses et expérimentales, faisant un usage libre et abondant de dissonances et d’harmonies inusuelles – une écriture qu’elle décrira comme « pantonale » à propos d’une pièce comme Homunculus C.F. (1960).
En 1971, elle fut frappée par plusieurs AVC qui lui occasionneront une paralysie de la main droite pour les dernières années de sa vie. Elle surmontera cet handicap, en apprenant à écrire de la main gauche, ce qui lui permettra de continuer à composer.
– Frédérick Duhautpas –
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Présence Compositrices - dernière mise à jour 16 décembre 2024