France
Simone Plé-Caussade
1897 (Paris - France) - 1986 (Bagnères-de-Bigorre - France)
Née dans le 16ème arrondissement de Paris, Simone Plé bénéficie de l’accompagnement procuré par sa mère, professeure de chant, dans sa découverte de la musique. Entrée au Conservatoire de Paris, elle y mène des études complètes, approfondissant notamment sa maîtrise du piano auprès d’Alfred Cortot, de l’harmonie auprès d’Henri Dallier et du contrepoint et de la fugue auprès de Georges Caussade (1873-1936) qui devient son époux en 1928. À l’issue de ses années d’apprentissage, Simone Plé-Caussade s’engage dans une carrière faite de multiples strates. D’emblée, elle s’impose comme une brillante pianiste, jouant le répertoire autant que ses propres œuvres. Poursuivant une activité de compositrice, elle laisse un catalogue important où se côtoient des œuvres relevant de genres variés. Si les pièces pour piano y sont nombreuses, allant des pièces de genre à des œuvres d’envergure telle la Sonate, on recense également un grand nombre de mélodies parfois rassemblées en cycle à l’image des Chansons franciscaines. Pour l’orchestre, elle livre une Berceuse ainsi qu’un Concerto pour trompette, violoncelle et piano. Enfin, son catalogue témoigne de la puissance de son inspiration religieuse, qui se manifeste dans un ensemble de motets et de psaumes pour chœur. Simone Plé-Caussade renoncera d’ailleurs à la vie séculaire et se retirera, pour ses dernières années, au Carmel de Bagnères-de-Bigorre. Son catalogue compte enfin un certain nombre de pièces à vocation pédagogique, faisant écho à la fonction de professeure de solfège qu’elle occupe au Conservatoire de Paris à partir de 1921, puis de professeure de fugue après le décès de son mari.
En outre, Plé-Caussade s’illustre dans une activité de critique et de musicographe, publiant par exemple dans un numéro du Courrier musical en février 1933 une enquête sur « Les applaudissements au concert ». Dans cet effort de rendre compte de la vie musicale, la compositrice rédige un opuscule intitulé Le Rôle des femmes dans les carrières musicales, dans lequel elle documente la vie et les œuvres de nombreuses musiciennes. Soucieuse de ne pas s’en tenir à quelques exemples illustres, elle signale qu’« en dehors de l’élite formée par celles qui ont su au cours de leur existence, grâce à leur supériorité et à la faveur des circonstances, réalisé une carrière brillante, il est équitable de considérer la masse des mérites plus ou moins ignorée d’une quantité de femmes dont certaines ont un talent des plus distingués ».
– Claire Lapalu –
1897 (Paris - France) - 1986 (Bagnères-de-Bigorre - France)
Née dans le 16ème arrondissement de Paris, Simone Plé bénéficie de l’accompagnement procuré par sa mère, professeure de chant, dans sa découverte de la musique. Entrée au Conservatoire de Paris, elle y mène des études complètes, approfondissant notamment sa maîtrise du piano auprès d’Alfred Cortot, de l’harmonie auprès d’Henri Dallier et du contrepoint et de la fugue auprès de Georges Caussade (1873-1936) qui devient son époux en 1928. À l’issue de ses années d’apprentissage, Simone Plé-Caussade s’engage dans une carrière faite de multiples strates. D’emblée, elle s’impose comme une brillante pianiste, jouant le répertoire autant que ses propres œuvres. Poursuivant une activité de compositrice, elle laisse un catalogue important où se côtoient des œuvres relevant de genres variés. Si les pièces pour piano y sont nombreuses, allant des pièces de genre à des œuvres d’envergure telle la Sonate, on recense également un grand nombre de mélodies parfois rassemblées en cycle à l’image des Chansons franciscaines. Pour l’orchestre, elle livre une Berceuse ainsi qu’un Concerto pour trompette, violoncelle et piano. Enfin, son catalogue témoigne de la puissance de son inspiration religieuse, qui se manifeste dans un ensemble de motets et de psaumes pour chœur. Simone Plé-Caussade renoncera d’ailleurs à la vie séculaire et se retirera, pour ses dernières années, au Carmel de Bagnères-de-Bigorre. Son catalogue compte enfin un certain nombre de pièces à vocation pédagogique, faisant écho à la fonction de professeure de solfège qu’elle occupe au Conservatoire de Paris à partir de 1921, puis de professeure de fugue après le décès de son mari.
En outre, Plé-Caussade s’illustre dans une activité de critique et de musicographe, publiant par exemple dans un numéro du Courrier musical en février 1933 une enquête sur « Les applaudissements au concert ». Dans cet effort de rendre compte de la vie musicale, la compositrice rédige un opuscule intitulé Le Rôle des femmes dans les carrières musicales, dans lequel elle documente la vie et les œuvres de nombreuses musiciennes. Soucieuse de ne pas s’en tenir à quelques exemples illustres, elle signale qu’« en dehors de l’élite formée par celles qui ont su au cours de leur existence, grâce à leur supériorité et à la faveur des circonstances, réalisé une carrière brillante, il est équitable de considérer la masse des mérites plus ou moins ignorée d’une quantité de femmes dont certaines ont un talent des plus distingués ».
– Claire Lapalu –
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Présence Compositrices - dernière mise à jour 16 décembre 2024